Le drone désigne un aéronef sans pilote à bord. Bien plus qu’un simple effet de mode, ses applications sont de plus en plus nombreuses et peuvent rendre de réels services que je vous détaillerai dans un autre article.
Comme toute nouvelle activité, il fait l’objet d’une réglementation récente, (actualisée en 2018) et stricte. Sa mauvaise utilisation est vraiment source d’inquiétude auprès des autorités.
Une formation exigeante au pilotage de drone
Il faut déjà savoir que tout télépilote professionnel doit avoir suivi et réussi deux formations : une pratique et une théorique. Le niveau d’exigence, particulièrement élevé, rend ces enseignements complexes (connaissances en aéronautique, météorologie, physique, navigation, mécanique de vol…).
Tout cela est validé par un test auprès de la DGAC (Direction Générale de l’Aviation Civile) qui demande de solides connaissances (environ 50-60% d’échec !).
Une fois ces écueils passés, l’activité devra être déclarée et le drone utilisé enregistré.
Des drones de plus en plus performants
Il faut savoir que pour les drones professionnels (que vous ne trouverez pas dans le supermarché du coin à quelques centaines d’euros), les performances peuvent être exceptionnelles.
De grands progrès ont été accomplis au niveau des caméras et appareils photos équipant certains drones. Le rendu est réellement surprenant, permettant de voir des microfissures, des pertes de chaleur, une vis mal serrée à plusieurs dizaines de mètres de hauteur, etc….
Les performances de vol ont aussi fait l’objet de nombreuses améliorations au fil des années. Il est équipé (voir suréquipé) de capteurs, électronique embarqué et de nombreuses aides au pilotage et même d’un parachute, obligatoire pour les interventions en zone urbaine.
Une réglementation très stricte
Cela dit attention, la réglementation est très stricte sur le sujet :
- Le survol en basse altitude de personnes extérieures à la mission est strictement interdit.
- Le vol de nuit ne peut se faire que sur dérogation.
- Les vols en zone urbaine doivent obligatoirement être déclarés en amont de la mission.
- La météo, les conditions de vol et les caractéristiques spécifiques au site devront être étudiées bien avant la mission.
- Les limites de vol doivent être respectées verticalement mais aussi horizontalement, et ce, même si le drone a des possibilités bien supérieures aux seuils réglementaires…
Autant de conditions qui, même si elles peuvent être parfois vues comme contraignantes, permettent la réalisation d’une intervention dans des conditions de sécurité et de qualité optimales.
En autre terme, le drone est à présent devenu une affaire de professionnels, compétents et reconnus, et c’est tant mieux !